Rumeurs de transferts

" - Bonjour, ici David Astorgu, journaliste de renom chez "FCS Vilipendage News" ; en cette période agitée de mercato hivernal, je me suis rendu au domicile de celui qui fait l'objet de toutes les convoitises, bien sûr l'Auréliou Bindiou. Sans plus attendre, je sonne à la porte.."

Quelques instants plus tard, l'auréliou ouvre la porte. Et on entend au fond le padre, tout juste rentré de koh-lanta :

" - Qui nous voilà fiston ?, encore une de tes cougars potentielles ?

- Nan papi, celui là vient me voir pour mes qualités footballistiques, pas pour mon sex-appeal.

- En effet l'auréliou, on vient pour réaliser l'interview choc du mercato, vous nous accordez quelques minutes ?

- J'ai pas trop le temps, je dois aller chez le garagiste pour un nouveau rétroviseur, mais j'ai 2 minutes. Je t'écoute gros.

- Alors voilà, le mercato arrive, vous êtes à nouveau au centre des débats, la pression n'est pas trop difficile à gérer ?

- Je m'y habitue, j'ai envie d'te dire. A la mi-saison, j'ai acquis une place de quasi-titulaire 1 match sur 2 en équipe 1, r'nard des surfaces de la tête en équipe 2, et le sauveur en équipe 3. Et je suis pas à l'abri de finir meilleur buteur du club toutes équipes confondues, alors forcément.

- En somme, vous vendez du rêve au FCS, alors pourquoi des vélléités de départ ?

- Ben le truc c'est que je suis potentiellement capable de vendre du rêve un peu partout. Donc je réfléchis. D'ailleurs je vais me resourcer quelques jours à la neige, où là-bas je ne suis connu que sous le nom de "la mouche belge"

- Autant vous dire qu'un tel départ ferait du mal au FCS..

- Restons humbles, bien que je sois irremplaçable, j'ai déjà former biloute pour jouer à mon poste en cas de départ. Faut juste qu'il travaille encore sa passe aveugle.

- Et qu'est-ce qui vous ferait rester ?

- Beaucoup de choses quand même. J'ai mes r'pères, on me voit comme un r'nard des surfaces, j'ai fait grimper les r'cettes du club, on me connait jusqu'à b'sançon et v'soul, et j'ai r'levé les clubs de 2 divisions.

- Un exploit r'tentissant au final..

- J'te le fais pas dire. Mais je sais pas si j'ai fait le tour de la question au FCS ou si j'ai encore du rêve à fournir, je vais y réfléchir..

Mi-mai est comme chaque année le moment de la réflexion intense pour l’auréliou. Son avenir en dépend. Pourtant si assidu, il n’est à cette époque présent aux entrainements qu’une fois sur 2, les autres fois étant à l’essai à dannemarie-sur-crête, autrechêne-novillars, ou en dernière date, échenoz-la-méline.

Pourtant cette année, il a moins de doute qu’auparavant. Car, fort d’une saison encourageante en d1, son but est de confirmer l’année suivante en envisageant mieux, avec également comme objectif personnel, le maximum de clean-sheet et le minimum d’adversaire à l’hôpital, l’auréliou devenant raisonnable avec l’âge.

D’ailleurs une seule autre formation pourrait éventuellement l’intéresser cette année, l’association de la jeunesse de Courchaton, bien connue pour être le club formateur de l’idole franc-comtoise Mickaël l’Isabey.

Mais un autre paramètre vient se greffer au dilemme cette année : les velléités du cici.

Epris d’un sentiment de respect mutuel profond pour l’auréliou (accru depuis le fait que Magik, y voyant un intérêt fiscal au fond insuffisant, lui ai refusé le pacs), il ne conçoit plus le foot sans son r’nard et se mord déjà les doigts que ce dernier lui ai préféré biloute pour sa virée estivale au lavandou.

Qu’à cela ne tienne, toujours à l’affut des infos, il pris les devants et alla à la rencontre des dirigeants de Courchaton. Ayant appris les bases du dialecte haute-saônois, il dit au responsable de l’encadrement, surpris en train de fixer un becquet sur sa renault 9 :
- « hé doux vindiou, comment qu’c’est qu’tu vas ?, houyoubouyou… bouyou »
- « Ben c’est-à-dire que çà va, qui êtes-vous l’ami ? »
- « J’suis une vieille connaissance de c’bougre de l’auréliou », lui dit cici, « et j’viens t’mettre en garde parbleu, qu’t’es pas à l’abri de grosses déconvenues, en le faisant signer dans ton fief »
- « Pourquoi tu dis-tu çà, j’l’ai vu galoper l’bougre, une vraie ptite gazelle ma foi.. »
- « Oui mais, tu n’sais pas une chose : après l’entrainement, faut l’nourrir l’auréliou : du jacques, des côtes, et d’la guez nom de bleu, un vrai boit-sans-soif..Tu as-tu préparé le budget ? A mon avis tu peux pas test, keskia ??»

Le lendemain, l’auréliou reçut un coup de bigot stipulant que le club ne comptait plus sur lui. Le cici, usant habilement de ce vilipendage, était satisfait : il repasserait une saison à fanfaronner avec ce joyau, condition sine qua non à sa bonne humeur légendaire.

Excellent, mais il manque un "j'ai envie dte dire" !!

concernant les vrai transferts ,du nouveau mezz

il y a vrement un club a courchaton FRANK !

D'ailleurs la présence d'un vague cousin à Courchaton fait reflechir ct'Auréliou
http://courchatonfcfoot.e-monsite.com/

en haut à droite pour ce qui ne l'avait pas vu...........